Les océans comme environnement d'action

Un axe de recherche soutenu notamment par les archéologues et les géopolitologues de la FED 4124.

Les océans comme environnement d'action

Géopolitique

En lien avec l'axe 3 de l'Institut de l'Océan
  • L’école navale mène un projet financé par l’Agence d’Innovation de la Défense (AID) pour la période  2021-2024 relatif au « GEOINT » (Geospatial Intelligence), qui vise à développer une méthodologie d’intelligence géospatiale dans le domaine maritime. Ce projet, porté par l’Ecole Navale en collaboration avec Sorbonne Université, a pour objet d’aborder le GEOINT maritime par une démarche complémentaire entre ingénierie de l’information, intelligence artificielle et sciences humaines. Considérant quelques cas d'usage ciblés, l’objectif est de développer des capacités pluridisciplinaires d’analyse et d’interprétabilité des mobilités maritimes (quels sont les navires, quelles sont leurs caractéristiques, etc.), d’analyse de leurs comportements maritimes (où se déplacent-ils, à quelle vitesse, etc.) et d’analyse de leurs situations maritimes (dans quel contexte se déplacent-ils, pourquoi, quel est le contexte international, etc.).
  • Collaboration avec l’Australian Defence Forces Academy (UNSW-ADFA) sur souveraineté et construction navale, dans le cadre d’un programme PHC FASIC financé par le MAE. 
  • Enfin deux nouveaux environnements d’action : les pôles et les grands fonds.

Alger 1541

Le projet des archéologues : Alger 1541, l’échec de Charles Quint : l’étude d’une opération ratée et de ses épaves. 

  • Croisement sources d’archives et archéologie sous-marine, donc historiens et plongeurs
  • Etude hydrographique et météo articulée à celle de l’opérationnel car Charles Quint, en dépit des avertissements, s’est entêté à tenter l’attaque d’Alger à l’automne, si bien qu’une tempête a dispersé sa flotte et fait sombrer plusieurs navires, rendant le rembarquement très difficile.
  • Coopérations internationales : avec l’Espagne (CSIC), l’Italie (Navlab de Gênes) et l’Algérie.

En savoir plus

Sur la base de premières recherches entreprises par le GRAN en 2005, depuis 2022 des unités de recherches de cinq pays se sont rassemblées pour exploiter cet important potentiel d'archéologie navale. Les recherches archéologiques sous-marines pourront certainement éclairer une opération dont beaucoup de détails restent encore dans l’ombre. Plus de détails sur cette page.